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Exercices énergétiques (Qi Gong et Tai Chi)

" Entretenir la santé vaut mieux que traiter la maladie ". Zhu Zhenheng

Exercices énzergétique Qi gong

Présentation

Dès le V° siècle avant JC, de nombreux textes classiques de Médecine Traditionnelle Chinoise établissent des règles, des moyens et des principes destinés à entretenir la santé et par conséquent d'éviter la maladie.

En plus de conseils alimentaires, il est évoqué un art de bien vivre avec la pratique de la musique, l'utilisation de bains, l'art d'utiliser les couleurs, d'être en harmonie avec les lieux de vie (Feng Shui) et de pratiquer des gymnastiques énergétiques, dont une, le Qi Gong, est aussi un acte thérapeutique pratiqué par des médecins formés spécialement.

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Qi gong, énergie vitale

Le Qi Gong

Qi Gong (ou Chi Kung) signifie littéralement " Travail (Gong) du Souffle (Qi) ", c'est un " travail énergétique ", une méthode ou un exercice sur le Qi, puisque le terme Gong peut se traduire de ces façons, (une approche du Qi étant développé dans l'onglet " Médecine Traditionnelle Chinoise ").

Le Qi Gong est une pratique qui consiste à entraîner le Qi, c'est-à-dire le mobiliser, le renforcer, l'accroître, l'épurer, l'équilibrer et le faire circuler harmonieusement dans le corps et l'esprit.

Par le contrôle du corps, de la respiration et de la pensée, le Qi Gong permet d'apprendre à percevoir l'Energie vitale, à la concentrer et à la diriger le long des trajets d'énergie (les " méridiens " de l'acupuncture).

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Le Qi Gong est donc l'utilisation de certaines méthodes bien définies pour combiner l'harmonie du corps, de l'âme et de l'esprit, pour équilibrer le corps et l'esprit, favoriser le bon écoulement du Qi et arriver à prévenir ou guérir les maladies, augmenter les capacités intellectuelles et prolonger la vie.

Les principales techniques

Dans la pratique du Qi Gong, sont utilisés :

  • La visualisation et la méditation.
  • Des exercices respiratoires, entre autres par la récitation continue de sons.
  • Des postures immobiles, tenues un certain temps.
  • Des mouvements très diversifiés et généralement très lents, ou des enchaînements de mouvements.
  • Des étirements et des ondulations.
  • Une grande attention mentale.

Méthodes de base

Elles peuvent se résumer en trois principes :

  • Régulariser la position du corps : assis, debout, allongé,....
  • Régulariser la respiration : en comptant, en écoutant, en harmonisant,....
  • R&eaeacute;gulariser l'Esprit : méditation, exercices sur la pensée ou la visualisation.

Qi Gong Thérapeutique

On peut s'en tenir à considérer le Qi Gong comme une gymnastique, et en retirer de nombreux bénéfices; mais ce serait passer à côté de beaucoup de ses vastes possibilités. Les enseignants de Qi Gong, par contre, doivent avoir une excellente compréhension de la MTC afin d'orienter les pratiquants vers les exercices appropriés à leur état.

Dans son application médicale, le Qi Gong est de deux natures : il y a celui que l'on pratique soi-même sous forme d'exercices (Qi Gong Yang Sheng) et celui qui peut être appliqué sur un malade par un praticien (Qi Gong Waiqi).

Dans ce cas, un maître ayant atteint une très grande expérience pourra non seulement émettre du Qi, mais l'orienter spécifiquement sur un organe malade.

La pratique régulière d'exercices appropriés (parmi une très vaste gamme) permet les applications suivantes :

  • Dans la prévention : favoriser la souplesse, la détente, la relaxation, la gestion du stress, l'équilibre psychosomatique, une meilleure vitalité, la prévention des maladies, l'entretien de la mémoire et un meilleur sommeil.
  • Dans le soin : améliorer la santé des personnes souffrant, entre autres, de maladies cardiovasculaires, d'hypertension, d'insomnie, de douleurs musculaires et articulaires, de problèmes de chevilles, genoux, dos.
  • Dans le domaine sportif : augmenter la qualité du contrôle de soi, l'endurance, la respiration et la réactivité soudaine.
  • Sur le plan personnel : moduler la réponse émotionnelle et l'adaptation au stress psycho-émotionnel ou affectif; favoriser la mémorisation, l'effort intellectuel, l'imagination et la créativité.
  • Sur l'aspect spirituel : favoriser le développement de certaines qualités, comme le calme, la sérénité et le lâcher prise.

Le Tai Chi

Le Tai-Chi-Chuan est une discipline pratiquée depuis des siècles en Chine. C'est l'art martial le plus pratiqué au Monde.

Il aurait été inventé par un moine (Zhang Sanfeng ) qui observait un combat entre un oiseau et un serpent, le serpent aurait triomphé grâce à sa lenteur, à sa souplesse et à ses mouvements arrondis qui donnèrent peu d'emprise à son adversaire.

L'expression Tai Ji Quan se compose de trois idéogrammes, dont les deux premiers signifient littéralement " faîte suprême " et incluent à la fois des notions d'équilibre dynamique et de but à atteindre. Le troisième caractère, Quan, signifie " poing " ou " combat à mains nues ", et comprend la dimension des arts martiaux.

Les trois caractères peuvent donc se traduire par " combat suprême ", avec un adversaire ou avec soi-même.

Le Tai-Chi-Chuan est souvent vu par les occidentaux comme une sorte de " gymnastique ". Il s'agit bel et bien d'un art martial dans le sens où :

  • Les mouvements sont hérités de la tradition martiale (esquives, parades, frappes, saisies...) ;
  • Ils étaient travaillés par les guerriers pour développer diverses qualités primordiales dans le combat tels que l'équilibre, le calme, la concentration...
  • En dehors du premier enchaînement enseigné aux débutants, il y a des enchaînements avec des armes ainsi que des combats essentiellement basés sur des poussées.

Pour bien saisir ce qu'est le Tai-Chi, il faut savoir qu'il constitue, avec le Qi Gong, l'une des cinq branches de la Médecine traditionnelle chinoise (MTC) : celle des exercices énergétiques; les quatre autres sont l'acupuncture, la diététique chinoise, la pharmacopée chinoise (herbes médicinales) et le massage Tui Na (voir les onglets se rapportant à ces notions).

Il comporte un ensemble de mouvements continus et circulaires exécutés avec lenteur et précision dans un ordre préétabli.

Il implique un travail sur l'énergie interne et non sur la force externe musculaire.

Il contribue à améliorer la souplesse et à renforcer le système musculo-squelettique. Le tai-chi met également l'accent sur la maîtrise de la respiration et vise à harmoniser le Qi et à maintenir une bonne santé physique, mentale et spirituelle.

Par son côté méditatif et l'extrême précision des gestes, le tai-chi apaise le mental, améliore la concentration, la vivacité d'esprit et la mémoire. Il favorise une meilleure prise de conscience de soi et de son environnement.

Le tai-chi ne s'apprend pas en deux temps, trois mouvements... Il nécessite persévérance, rigueur et assiduité si l'on veut bénéficier de ses effets positifs.

La difficulté initiale pour les débutants est d'apprendre à ralentir. En effet, c'est l'extrême lenteur d'exécution qui permet de déceler les blocages et de sentir le courant énergétique.

De plus, la prise de conscience du transfert, lent et précis, du poids du corps d'une jambe à l'autre et le jeu d'alternance des bras et des jambes concrétisent parfaitement la pensée chinoise basée sur l'équilibre dynamique des forces du Yin et du Yang.

Différentes pratiques

  • Les "ba duan jin" ou les "huit brocarts" : ce sont une série d'exercices de Qi Gong préparant le corps à la pratique du tai-chi-chuan. Le but est d'ouvrir les trois portes, c'est-à-dire libérer les épaules, la taille et les hanches, afin de faciliter la circulation d'énergie.
  • Le Grand enchaînement ou Forme Longue : il se compose de 80 à 108 mouvements (selon la façon de les décompter des différentes écoles) qui simulent un combat contre un adversaire imaginaire. Il s'exécute très lentement.
  • Le "Tui Shou" ou "Poussée des mains" : ce sont des exercices qu'on exécute à deux. Le but est d'apprendre à écouter le partenaire, ce qui permet d'esquiver, dévier et contrôler une force qui est exercée contre soi. Il existe des compétitions internationales de Tui Shou.
  • Le "San Shou" ou "Esquiver les mains" : un enchaînement qui se pratique à deux dans un jeu continu d'attaques et de défenses feintes.
  • Le "Ping Chi" ou "Pratique des armes" : la pratique des armes fait partie de la grande tradition du Taiji Quan. Pour chaque arme, on étudie un enchaînement fondamental.

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